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DEATH STRANDING: Un portage PC à la technique solide, notre test

par | Juil 21, 2020 | Games | 0 commentaires

Le dernier jeu de Hideo Kojima a quitté son exclusivité Playstation 4 pour rejoindre la PC master race avec bien sûr des améliorations techniques et un tout petit peu de nouveautés de contenus.

Death Stranding restera une expérience qui a divisé un gros nombre de joueurs, avec un camp qui déteste, l’autre qui adore et très peu de personnes entre les deux. Bien évidemment, ce n’est pas une arrivée sur PC qui va miraculeusement changer la donne et faire d’un seul coup apprécier la dernière production de Hideo Kojima à ceux qui n’avaient pas accroché. Il faut cependant reconnaître que la puissance d’un ordinateur est peut-être ce qui lui manquait d’un point de vue technique pour le pousser encore un peu plus loin, là où une Playstation 4 aurait craché ses poumons. Et ce qui est bien avec cette version PC, c’est que l’on peut constater ça assez rapidement.

La bête de guerre

Sans rentrer dans des détails extrêmement techniques et parler de la DLSS, Death Stranding sur PC c’est une finition plus détaillée sur des aspects minimes du jeu, comme par exemple l’herbe. Mais c’est surtout un champ de vision beaucoup plus éloigné et détaillé qui donne aux paysages une profondeur plus grande et un sentiment d’immensité renforcé. Bien évidemment, il ne faut pas s’attendre à voir le jour et la nuit entre les versions PS4 et PC, mais il y a toutes ces petites attentions aux détails, que ça soit dans les environnements ou les vêtements et la peau des personnages qui apportent un petit plus à l’ensemble, sans jamais changer radicalement l’ambiance et le charme de Death Stranding.

Bien évidemment, il faudra une carte graphique RTX pour espérer profiter de tout ce potentiel et un frame rate supérieur à sa version console, notamment grâce au déjà nommé DLSS 2.0, une technologie d’échantillonnage plus fine dans sa résolution et ses performances. Les options graphiques disponibles sont plutôt épurées comparées à d’autres jeux PC mais ça rend l’ensemble bien plus facile à configurer efficacement. Le mapping des touches clavier/souris est bien sûr bien foutu, même si la navigation dans les menus in game n’est pas toujours évidente, avec des étapes de validation intermédiaires dont on se serait bien passé pour que l’ensemble soit un peu plus fluide.

Steam Stranding

L’autre petite nouveauté, c’est l’ajout d’objets en rapport avec l’univers de Valve. Les lunettes de Gordon Freeman, un chapeau en forme de headcrab ou une petite valve rouge pour ne citer qu’eux. Les missions pour les obtenir ne sont jamais bien compliqués et nécessite systématiquement de trouver un compagnon cube de Portal dans la nature et le ramener à son propriétaire en échange d’un objet cosmétique inspiré de Valve. Rien de bien fou ni de très exaltant mais le clin d’œil reste sympathique. L’aspect communautaire du jeu est toujours bien présent à travers les interactions d’objets d’autres joueurs, qui ont également eu droit à de la nouveauté avec un petit panneau comportant le logo de Half Life.

Le début d’une nouvelle ère

D’un point de vue purement technique, le portage est irréprochable et avec le bon matos on peut vraiment avoir une version plus affinée de Death Stranding. Les options de mapping de touches et d’accessibilité ont été bien travaillées, malgré une navigation dans les menus parfois un peu lourde. Le sentiment de vacuité est toujours présent, tout comme le côté reposant et étrangement intriguant du jeu. Pour les autres, ça serait toujours le même jeu de coursier simulator, mais Death Stranding restera aussi une étape importante pour Sony, puisque c’est un passage réussi d’une exclu vers le monde du PC, qui sera suivi dans peu de temps par Horizon Zero Dawn, et le duo risque de marquer durablement la stratégie de Sony pour les années à venir.

Source: Melty

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